Nos récompenses de la saison

SuivrelaNBA a eu le plaisir d’avoir la charge de décerner les récompenses de la saison, un peu avant celles de la NBA. D’après un vote unanime de l’auteur de l’article, voila les récompenses que nous souhaitons décerner.

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1/ Most Unvaluable Player
Chris Smith : Le frère de JR Smith a signé pour le contrat minimum à New York. Apparemment pas au niveau, il a été coupé au bout de seulement quelques semaines en ayant joué moins de 2 minutes dans sa saison. Certains dirigeants ont même déclaré qu’il n’avait pas le niveau de la D-League. Bref, chapeau l’artiste, il mérite de très loin ce tropée de MUP !

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2/ Most Regressed Player
JR Smith : Les frères Smith de New York font décidément une razzia sur les récompenses. Inconstant sur le terrain, remarqué en dehors, c’est cette fois l’aîné JR qui empoche l’une des récompenses les plus prestigieuses, le MRP. Passer de 18.5 à 14 points n’est pas anodin, il mérite donc cette récompense malgré sa tendance prononcée à garder le ballon (seulement 1.4 balles perdues par match). Sa bonne fin de saison (notamment un match à 10 tirs à trois points réussis !) ne l’empêche pas d’obtenir ce trophée, qui récompense ses premiers mois de compétition tout à fait remarqués.

 

3/ Coach of the year foirée.
Maurice Cheeks : Ayant fait le choix audacieux de mettre Josh Smith au poste 3, et de ne pas s’appuyer outre mesure sur une de ses principales forces à savoir Greg Monroe, le laissant trouver ses shoots tout seul, nous récompensons ce coach pour ce qu’il a fait avec un effectif pourtant talentueux. Avec cet effectif, pas si évident de tanker. Si c’était le but.
Cela dit, son remplaçant n’a pas fait mieux, ni pire, avec Detroit en s’appuyant sur la recette « miracle » de Maumo.

 

4/ 15th man of the year
Joel Anthony : Pivot remplaçant du Heat, il a régalé en ne marquant que 6 points en 12 matchs pour 3 minutes de jeu ! Échangé à Boston, il n’a pas bronché et conservé son rôle si important avec les Celtics. Sa légère progression (0.7 points en 4.5 minutes pendant 18 matchs) n’entrave pas son titre de 15th man of the year.

 

5/ Defensive failer of the year
Andrea Bargnani : Très observateur, il a pu admirer ce que font ses adversaires en attaque pour essayer de reproduire les moves l’action d’après. Mais il a rarement réussi, ses adversaires prenant généralement le parti contestable de défendre quand l’italien avait le ballon. Bref l’incontestable DFOY de la saison ! Un exemple en images de son niveau affiché cette saison (Bargnani est le numéro 77. Il « défend » sur Boris Diaw, puis Leonard et enfin Duncan) :

 

6/ Rookie of the … maybe next year ?
Anthony Bennett : 1° choix de la draft, pas un grand défenseur et mal utilisé en attaque, il est récompensé du trophée du ROMNY (NDLR : je ne parle pas du candidat républicain à la présidentielle américaine 2012, ce sont les initiales du nom du trophée) dans une année pourtant très concurrentielle. Mais comme tous les rookies, il peut devenir un grand joueur s’il est bien utilisé. Mais il est à Cleveland.

 

7/ All-non-Defensive Team
Rubio – Harden – Anthony – Stoudemire – Bargnani

Ricky Rubio, quand il tente l’interception, il la rate une fois sur cinq. Et 4 fois sur 5 il y a panier pour l’adversaire. Incontestable meneur de cette équipe.
Harden forme avec Lin la ligne arrière la plus explosée de la ligue. Non, pas explosive, explosée. Ils ouvrent l’accès au cercle constamment, en l’absence de Beverley, et permettent (par gentillesse, je suppose) à Dwight Howard d’augmenter sa moyenne de contres. Harden mérite cette sélection.
Carmelo Anthony : Ses manques d’efforts sont récompensés par une sélection dans cette team. Bien aidé par son équipe il faut dire.
Amar’e Stoudemire : Il a pu passer plus de temps sur les parquets cette saison que l’année passée. Grand bien en attaque, il s’est un peu trop inspiré de Bargnani en défense laissant perplexes les spectateurs…

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Andrea Bargnani : Plus encore que son coéquipier, il mérite cette sélection. Le DFOY me paraît juste… Incontestable. Dans cette équipe, je le décale au poste de pivot où il a été particulièrement remarquable en l’absence de Tyson Chandler. 3 Knicks dans cette équipe me paraissait être le minimum pour ces joueurs très offensifs.
8/ All-NBA Garbage Team
Chris SmithDionte ChristmasJames JonesJoel AnthonyNerlens Noel
Etant donné le peu de temps qu’ils ont passé sur le terrain, je n’aurais pas la possibilité de faire un commentaire. Mention spéciale à Chris Smith, également nommé MUP, et Joel Anthony, qui malgré son passage des très compétitifs Heat aux tankers de Boston n’a pas obtenu beaucoup plus de temps de jeu.
Nerlens Noel n’a lui pas joué de la saison pour cause de blessure. Et du risque d’augmentation du niveau de jeu des 76ers. A noter que le duo Noel-Christmas a eu de la dinde le 24 décembre.

 

Voila pour les « vraies » récompenses de la saison, en attendant les officieuses (telles que le MVP, MIP, DPOY …). N’hésitez pas à faire vos propositions en restant dans le cadre de cet article, c’est à dire parfaitement sérieux, objectif et toutes les qualités que l’on peut utiliser pour le décrire (très objectivement). 

2 réflexions sur “Nos récompenses de la saison

  1. Chris Smith , la blague du siècle !
    C’est marrant , dans la Garbage Team il y a Noel et Christmas , ils s’entendraient bien tous les deux 😉

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